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Thierry Pinoteau a la formation dans le sang

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Thierry Pinoteau a la formation dans le sang

Thierry Pinoteau a passĂ© trois ans en couveuse, entre 2016 et 2019. La crĂ©ation de son activitĂ© de formation a Ă©tĂ© l’aboutissement d’un riche parcours professionnel. Un jour, une personne lui a prĂ©dit qu’il endosserait ce costume. Bien vu


Pour commencer, quelle est l’activitĂ© de Thierry Pinoteau Formations ?

« Je suis formateur et testeur en sĂ©curitĂ© CACES (1) en chariot Ă©lĂ©vateur, nacelle et gerbeur. Je suis sur le point d’enrichir mon offre en intĂ©grant des formations en « Gestes et postures », en « Port du harnais » ainsi que sur le « Travail en hauteur ». J’ai aussi en projet une formation Sauveteur Secouriste du Travail (SST). Ce sont des domaines oĂč il y a de la demande ».

Quels sont vos donneurs d’ordre ?

« Il y a deux possibilitĂ©s. Les organismes de formation ou les entreprises en direct. Je me suis dans un premier temps beaucoup dĂ©placĂ© dans le cadre de mon activitĂ©. Aujourd’hui j’ai un client important qui me permet de travailler davantage sur la rĂ©gion Centre – Val-de-Loire et ainsi faire moins de route. »

Quel est le format des formations que vous dispensez ?

« Deux ou trois jours en gĂ©nĂ©ral. Sur trois jours il y a une journĂ©e de thĂ©orie, une journĂ©e de pratique et une journĂ©e de test. Les formations se dĂ©roulent indiffĂ©remment dans les locaux de l’organisme de formation ou en entreprise. Les groupes peuvent varier de 6 Ă  20 personnes, mais je sollicite le renfort d’un deuxiĂšme voire d’un troisiĂšme formateur lorsque le nombre est important. Au dĂ©marrage de mon activitĂ©, je n’avais qu’une corde Ă  mon arc, la formation. On ne peut en effet devenir testeur, c’est-Ă -dire faire passer l’examen final, sans un minimum d’expĂ©rience. Aujourd’hui j’ai les deux casquettes mais je n’interviens jamais sur ces deux aspects sur une mĂȘme formation. Le formateur et le testeur sont toujours deux personnes diffĂ©rentes pour un mĂȘme groupe ».

Qu’aviez-vous fait avant de crĂ©er votre activitĂ© ?

« J’ai travaillĂ© quinze ans dans l’automobile chez Matra puis j’ai Ă©voluĂ© dans le domaine qui m’a toujours attirĂ©, la logistique. J’ai migrĂ© vers des fonctions d’agent magasinier prĂ©parateur de commande, de gestion de stocks et de gestion du personnel. C’est Ă  ce moment-lĂ  que j’ai passĂ© et obtenu mon CACES. J’ai travaillĂ© dans plusieurs grandes entreprises de la rĂ©gion comme MBDA, Nexter et Michelin. J’ai aussi Ă©tĂ© cariste six ans Ă  la Bovida, un poste que j’ai dĂ» quitter Ă  cause de problĂšmes de dos ».

C’est Ă  ce moment-lĂ  que vous dĂ©cidez de crĂ©er votre activitĂ© ?

« Oui. Je me suis interrogé un moment sur ce que je pouvais faire et cette voie est apparue comme une évidence.
Le responsable d’un organisme de formation m’a demandĂ© de lui transmettre mon CV et une fois l’avoir examinĂ© il m’a confirmĂ© que cela Ă©tait tout Ă  fait envisageable. Je m’étais posĂ© la question de la formation de formateurs mais je ne l’ai finalement pas suivie. AprĂšs plusieurs immersions au sein de cet organisme, mon interlocuteur m’a dit que j’étais apte Ă  me lancer sans tarder
 »

Quand aviez-vous entendu parler de Solen Angels ?

« Lors d’un stage de recyclage, aprĂšs avoir quittĂ© La Bovida. J’ai rencontrĂ© Alexis Boury puis j’ai postulĂ© l’entrĂ©e lors de la commission de mai 2016. Le jury n’a pas attendu la fin de ma prĂ©sentation pour me dĂ©livrer le feu vert. Ils m’ont dit que je maĂźtrisais parfaitement mon sujet. »

Et l’activitĂ© a dĂ©collĂ© tout de suite ?

« Oui, car je n’avais pas attendu la dĂ©cision de la couveuse pour nouer les premiers contacts. Je n’ai jamais Ă©tĂ© en peine avec ce genre de dĂ©marche. Aller au-devant des gens, j’aime ça ! »

Que vous a apporté Solen Angels ?

« Beaucoup de choses intĂ©ressantes, par exemple les formations sur des sujets comme le statut, car c’est une question importante lorsqu’on se lance. Aujourd’hui, je croise rĂ©guliĂšrement des gens qui se posent les questions que j’avais en tĂȘte Ă  l’époque et je joue souvent le rĂŽle de prescripteur pour la couveuse. Dans le mĂ©tier il y a beaucoup de demande et il y a de la place pour tout le monde ».

Pourquoi une telle demande ?

« De nombreuses entreprises se crĂ©ent, de grands entrepĂŽts voient le jour aussi. Le CACES est, de plus, dĂ©livrĂ© pour une pĂ©riode de cinq ans, donc nous revoyons rĂ©guliĂšrement les gens qui ont Ă©tĂ© formĂ©s. C’est un mĂ©tier oĂč quelqu’un qui ne rechigne pas Ă  travailler et Ă  faire des kilomĂštres trouve aisĂ©ment sa place ».

Qu’est-ce que vous aimez dans ce mĂ©tier ?

« La communication, le contact avec les gens. On me dit souvent que je ne fais pas mon travail mais que je le vis. J’adore mon activitĂ© et je ne vois pas le temps passer. J’ai beaucoup bourlinguĂ© et aujourd’hui cela me tient Ă  cƓur de transmettre mon expĂ©rience. La personne qui m’a formĂ© sur le CACES avait pronostiquĂ© que je serais un jour formateur
 et elle ne s’était pas trompĂ©e ! »

(1) Certificat d’aptitude Ă  la conduite en sĂ©curitĂ©.

Pour en savoir plus
Thierry Pinoteau formations
TĂ©l. : 06.66.01.43.61.
Mail : pth.ps@orange.fr