Gros plan sur l’Ecole Supérieure de l’Entreprenariat
Christelle Chapel est l’une des couvé.e.s ayant intégré le cursus de formation bac+3 « Entrepreneur de la TPE » dans le cadre de l’Ecole Supérieure de l’Entreprenariat. Nous l’avons rencontrée pour quelle nous partage cette nouvelle expérience démarrée en octobre dernier…
Pouvez-vous tout d’abord vous présenter…
Je suis infirmière de formation mais je me suis réorientée pour concrétiser mon désir d’apporter des soins individualisés aux personnes. J’ai commencé par me former aux soins esthétiques, entre autres. Je propose un accompagnement au bien-être physique et mental, en périnatalité (femme enceinte, jeune accouchée, papa, bébé) et aux séniors. C’est sur leur lieu de vie, dans leur confort sécurisant. Il s’agit de massages, soins esthétiques, conseils en hygiène de vie. C’est en individuel ou en collectif.
Vous avez donc créé votre structure pour cela ?
Oui, j’ai pris cette décision pour être en accord avec certains choix personnels et professionnels. Et c’est ainsi que j’ai intégré la couveuse en avril 2023.
Avant d’y entrer, j’ai effectué un parcours de formation solide car je pensais que mes compétences de soignante ne me suffiraient pas pour gérer efficacement et durablement une entreprise.
Je ne connaissais en effet pas les fondamentaux de la création d’entreprise, ayant toujours été salariée. Je suis passée par la BGE puis j’ai suivi le stage long de préparation à la création d’entreprise dispensé par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat avant d’entrer en couveuse.
Comment avez-vous entendu parler de l’Ecole Supérieure de l’Entreprenariat ?
Via Solen Angels justement. Le fait d’intégrer cette formation m’a tout de suite paru comme une évidence car cela me permet d’asseoir les apports des sessions précédentes, de réajuster certaines données et de compléter mes connaissances et mes compétences. Je cherche à mettre toutes les chances de mon côté, car créer et pérenniser une entreprise n’est pas anodin.
J’ai aussi été attirée par le fait qu’il s’agit d’un titre RNCP de niveau bac+3. Cela ne peut être qu’un plus pour mon CV et cela peut aussi ouvrir des perspectives professionnelles solides, en fonction des désirs du moment.
Quelle est ton sentiment sur cette formation ?
Je la trouve intéressante à plusieurs égards. Tout d’abord au niveau des apports théoriques, qui sont illustrés de manière pratique et concrète. Cela représente un volume de 70 heures sous forme de plusieurs blocs de compétences : étude de marché, finances, stratégie opérationnelle, développement commercial, RSE…
Il y a également un suivi individuel, qui représente 40h au total ainsi que 300h consacrées à la mise en pratique sur le terrain, au sein de sa structure, ce qui permet de la perfectionner.
Combien êtes-vous dans cette première promotion ?
Nous sommes un petit groupe puisque nous sommes quatre à suivre l’intégralité des modules. Une autre personne n’en suit qu’une partie. Il y a entre nous une vraie dynamique d’entraide… ce qui est utile car le rythme est très intense !
Vous pouvez déjà mesurer l’effet des apports liés à la formation ?
Cela m’aide déjà sur deux points au moins. Primo, cela affine mon regard sur l’entrepreneuriat. Secundo, j’acquiers plus d’assurance dans ma posture d’entrepreneuse.
Grâce à mon parcours de formation, je suis de plus en plus à l’aise pour parler de mon projet. Et cela me réjouit car ce dernier me tient particulièrement à cœur.
Un mot pour conclure ?
Je suis intimement persuadée que de bonnes bases sont indispensables à la réussite. Je ne peux donc qu’encourager à oser se former à la création d’entreprise…
Pour en savoir plus
N’hésitez pas à prendre contact avec Alexis Boury : 02.48.48.00.91.
